A Saint-Joseph, la transmission des savoirs est essentielle mais elle s’accompagne également de multiples actions pour développer le savoir-être. Dès la 6ème, une thématique d’année permet d’accompagner la construction d’un individu avec comme axe le rapport à soi. En 5ème, c’est le rapport à l’autre qui vient ponctuer la scolarité des élèves. En 4ème, la capacité à se positionner dans une relation et à faire des choix. Ce cycle, construit sur quatre années, se termine pour les élèves de 3ème avec la notion de l’engagement et de l’ouverture au monde.

A l’issue des deux représentations du spectacle « Engagement(s) », les retours des élèves étaient unanimes : « Quand on a pris la parole, on s’est senti vraiment entendus. Vous nous avez laissé exprimer notre point de vue ». « La force de ce que nous avons vécu à travers cette représentation théâtrale, c’est qu’il n’y a pas de triche. Vous nous avez exposé des situations réelles jouées par des acteurs, et du coup on se sent vachement plus concerné parce qu’on voit là ». Erwan

Face aux différents défis, les élèves ont relevé l’importance de la responsabilité de chacun. « Certains baissent les bras avant d’avoir essayé », note Lilou. Sacha cite la dernière réplique du spectacle : « On n’a pas le droit de remplir la vie de nos gémissements. C’est important d’entendre qu’on doit arrêter de se plaindre pour tout et pour rien. » Hervé Richardot, directeur de la compagnie Instant(s), auteur du spectacle et meneur de jeu, a encadré les débats avec écoute et bienveillance. Pour Catherine Beaudet, « les idées ont été lancées et ça offre une opportunité pour chaque élève de rebondir soit avec nous, soit en eux. C’est super aussi de les voir intervenir, agir, montrer des choses d’eux qu’on ne soupçonne pas. On apprend beaucoup nous aussi ». Une autre enseignante a remercié les artistes « pour la réflexion que ce spectacle a pu nourrir et pour la façon de mener les débats ». Les artistes du spectacle, Mélanie Ralaiarinosy, Victoire Nier, Aurélien Landemaine et Hervé Richardot se sont dits « extrêmement sensibles de constater la capacité des adolescents rencontrés de parler avec leur cœur et d’exprimer des choses très personnelles »